à la santé de la Goulue dans les faubourgs viticoles de Montmartre
la Vestale du Père-Lachaise
Apparition ou rémanence: la Môme Bijou, étoile filante de l’avant-guerre dans l’oeil interlope de Brassaï
L’étoile filante…des Mages et des Poètes
le vendeur de verres et d’alambics
“le vin du Château-Tremblant monte à la tête du rêveur et lui ramone les idées “-Quai de l’Oise, vers 1960.
à l’enseigne de la Lune, rue Montorgueil
le Paris magique de Georges Méliès
l’enseigne la plus ancienne, toujours à flot
Le cancer métastasé d’un réverbère, rue des Tournelles
l’Isis des premiers Nautes, l’Aphrodite des réveils
“Toi qui a passé les épreuves…tu entres dans le rêve”-la rue du Figuier en 1924 dans le sillon d’Atget
sonnante et trébuchante: la monnaie factice du Cabaret
Le vent d’Est souffle sur les faubourgs qui sont encore la campagne, au XVIIème s.
En 1913, la rue de la parcheminerie
Des pavés de bois pour pallier la crue, en 1910, rue Bonaparte
L’autome crépusculaire de Toulouse-Lautrec au Moulin-Rouge
Dans le Pigalle interlope des fins de partie, la Môme-bijou trinque avec le temps
l’hypnose surréaliste de Robert Desnos
La Cour des Miracles…juste à côté,dans le hors-champ
Les chiens aboient…La caravane passe… 60 rue de turenne
à l’ombre filante des Filous
Miss Kick, voyante…et aveugle, rue Mouffetard, en 1957
Le grimoire des poètes qui se sont succédés sur les tables du Cabaret du Lapin Agile, à Montmartre
la barque des premiers Nautes, l’Isis des premières proues
l’anneau du droit d’asile sur la porte de Notre-Dame
À Montmartre, en 1900, l’attente contemplative
L’emblèle de Gilles Corrozet, premier historien de Paris, au XVIème s.
Sur le pont Mirabeau, coule la Seine
Le temps passe…le souvenir reste
Dans le hors-champ: la crue…1910
La Dive Bouteille…il n’y a pas si longtemps encore au 68 boulevard Richard Lenoir
Sainte-Catherine, proue secrète du Sentier
Les fantômes de la colonne de Juillet
le décor est le spectacle
“la Souterraine” de la banque de France où dort l’Or national des alchimies ensorcelées du Capital
Aux portes de Paris, les montreurs d’ours
la redondance du faubourg…du Temple
Les surréalistes au désert de Retz
La voyante automate de Pigalle
le baptême mythique de Paris par Gargantua
Saint-Lundi, patron occulte de Belleville!
L’enseigne parlante de la maison de l’alchimiste, 51 rue de Montmorency
Le Défenseur du Temps, Automate…et Don Quichotte (dans le beaubourg ancestral des Saltimbanques)
Le célèbre inconnu du Pont des arts, maître du silence des orgues-enfances (1957)
Mouna Aguigui, prince de Beaubourg, roi des Saltimbanques
la vièle fantôme du boulevard
Sur le pont du Caroussel en 1852, les enfants d’Hermès, ces fantômes…
Derrière les barricades, la place des fêtes
Via Crucis et Montmartre… ce Golgotha
Au pied des gibets… fleurissent les Mandragores (le spectre de Villon, la kabbale de Brassaï)
l’oeil occulte des eaux profondes de Belleville
L’Arlequin anachronique du Montmartre de Picasso
Excès de vitesse!…en 1960
à l’enseigne d’un marchand de vin du faubourg-Saint Antoine
“La femme coupée en deux” dans l’entresort fantastique du Docteur Lynn, en 1879 aux Champs-Élysées
l’imagination est comme le soleil tant qu’elle ard
un palais chinois avant les Buttes-Chaumont
l’énigme du tarot de Jacques Viéville, maître cartier à Paris vers 1650
le sort forain des cavalcades
…à la croisée des chemins
Les fantômes de la Guillotine métamorphosés en tours de prestidigitation à l’aube de 1900
Le dieu Horus sur l’épaule du temps qui passe… dans le regard captif de Doisneau en 1950
rouge sang comme au coeur
comme une étreinte impossible
à l’origine….c’était la fin
Le phénix alchimique sur la rosace de Notre-Dame
Au matin du 20 Novembre 1903, les regards levés vers le ciel au passage du Ballon “le Jaune”
l’or mélancolique des Parisii
Belleville en 1844: l’orée de la forêt…
À une passante…(Et Brassaï, Baudelaire)
à l’Ouest, la rue de l’Ouest, à l’aube en 1970