À une passante…(Et Brassaï, Baudelaire)
Saint-Lundi, patron occulte de Belleville!
à l’ombre filante des Filous
Le phénix alchimique sur la rosace de Notre-Dame
la barque des premiers Nautes, l’Isis des premières proues
Le temps passe…le souvenir reste
“le vin du Château-Tremblant monte à la tête du rêveur et lui ramone les idées “-Quai de l’Oise, vers 1960.
l’enseigne la plus ancienne, toujours à flot
le Paris magique de Georges Méliès
Sur le pont du Caroussel en 1852, les enfants d’Hermès, ces fantômes…
Mouna Aguigui, prince de Beaubourg, roi des Saltimbanques
rouge sang comme au coeur
Dans le Pigalle interlope des fins de partie, la Môme-bijou trinque avec le temps
la redondance du faubourg…du Temple
Excès de vitesse!…en 1960
Le Défenseur du Temps, Automate…et Don Quichotte (dans le beaubourg ancestral des Saltimbanques)
Sur le pont Mirabeau, coule la Seine
un palais chinois avant les Buttes-Chaumont
à l’Ouest, la rue de l’Ouest, à l’aube en 1970
Le dieu Horus sur l’épaule du temps qui passe… dans le regard captif de Doisneau en 1950
sonnante et trébuchante: la monnaie factice du Cabaret
“Toi qui a passé les épreuves…tu entres dans le rêve”-la rue du Figuier en 1924 dans le sillon d’Atget
l’hypnose surréaliste de Robert Desnos
L’étoile filante…des Mages et des Poètes
l’Isis des premiers Nautes, l’Aphrodite des réveils
à l’origine….c’était la fin
La voyante automate de Pigalle
Apparition ou rémanence: la Môme Bijou, étoile filante de l’avant-guerre dans l’oeil interlope de Brassaï
Au matin du 20 Novembre 1903, les regards levés vers le ciel au passage du Ballon “le Jaune”
le vendeur de verres et d’alambics
l’or mélancolique des Parisii
L’emblèle de Gilles Corrozet, premier historien de Paris, au XVIème s.
Le grimoire des poètes qui se sont succédés sur les tables du Cabaret du Lapin Agile, à Montmartre
Miss Kick, voyante…et aveugle, rue Mouffetard, en 1957
Les fantômes de la Guillotine métamorphosés en tours de prestidigitation à l’aube de 1900
Les chiens aboient…La caravane passe… 60 rue de turenne
Belleville en 1844: l’orée de la forêt…
la Vestale du Père-Lachaise
Dans le hors-champ: la crue…1910
le sort forain des cavalcades
Derrière les barricades, la place des fêtes
L’autome crépusculaire de Toulouse-Lautrec au Moulin-Rouge
…à la croisée des chemins
l’anneau du droit d’asile sur la porte de Notre-Dame
Sainte-Catherine, proue secrète du Sentier
le baptême mythique de Paris par Gargantua
le décor est le spectacle
Les surréalistes au désert de Retz
à la santé de la Goulue dans les faubourgs viticoles de Montmartre
En 1913, la rue de la parcheminerie
“la Souterraine” de la banque de France où dort l’Or national des alchimies ensorcelées du Capital
Le vent d’Est souffle sur les faubourgs qui sont encore la campagne, au XVIIème s.
L’Arlequin anachronique du Montmartre de Picasso
l’imagination est comme le soleil tant qu’elle ard
la vièle fantôme du boulevard
“La femme coupée en deux” dans l’entresort fantastique du Docteur Lynn, en 1879 aux Champs-Élysées
comme une étreinte impossible
Au pied des gibets… fleurissent les Mandragores (le spectre de Villon, la kabbale de Brassaï)
Des pavés de bois pour pallier la crue, en 1910, rue Bonaparte
l’énigme du tarot de Jacques Viéville, maître cartier à Paris vers 1650
L’enseigne parlante de la maison de l’alchimiste, 51 rue de Montmorency
Via Crucis et Montmartre… ce Golgotha
à l’enseigne d’un marchand de vin du faubourg-Saint Antoine
Le célèbre inconnu du Pont des arts, maître du silence des orgues-enfances (1957)
l’oeil occulte des eaux profondes de Belleville
À Montmartre, en 1900, l’attente contemplative
Les fantômes de la colonne de Juillet
Le cancer métastasé d’un réverbère, rue des Tournelles
La Dive Bouteille…il n’y a pas si longtemps encore au 68 boulevard Richard Lenoir
Aux portes de Paris, les montreurs d’ours
à l’enseigne de la Lune, rue Montorgueil
La Cour des Miracles…juste à côté,dans le hors-champ