Belleville en 1844: l’orée de la forêt…
Au pied des gibets… fleurissent les Mandragores (le spectre de Villon, la kabbale de Brassaï)
“le vin du Château-Tremblant monte à la tête du rêveur et lui ramone les idées “-Quai de l’Oise, vers 1960.
la vièle fantôme du boulevard
La voyante automate de Pigalle
L’Arlequin anachronique du Montmartre de Picasso
Excès de vitesse!…en 1960
le baptême mythique de Paris par Gargantua
la redondance du faubourg…du Temple
Via Crucis et Montmartre… ce Golgotha
la barque des premiers Nautes, l’Isis des premières proues
Le dieu Horus sur l’épaule du temps qui passe… dans le regard captif de Doisneau en 1950
La Dive Bouteille…il n’y a pas si longtemps encore au 68 boulevard Richard Lenoir
à l’enseigne d’un marchand de vin du faubourg-Saint Antoine
à la santé de la Goulue dans les faubourgs viticoles de Montmartre
Les chiens aboient…La caravane passe… 60 rue de turenne
l’enseigne la plus ancienne, toujours à flot
à l’ombre filante des Filous
Au matin du 20 Novembre 1903, les regards levés vers le ciel au passage du Ballon “le Jaune”
un palais chinois avant les Buttes-Chaumont
la Vestale du Père-Lachaise
L’enseigne parlante de la maison de l’alchimiste, 51 rue de Montmorency
Sainte-Catherine, proue secrète du Sentier
le vendeur de verres et d’alambics
L’étoile filante…des Mages et des Poètes
l’Isis des premiers Nautes, l’Aphrodite des réveils
Le phénix alchimique sur la rosace de Notre-Dame
Des pavés de bois pour pallier la crue, en 1910, rue Bonaparte
Le temps passe…le souvenir reste
à l’origine….c’était la fin
Le célèbre inconnu du Pont des arts, maître du silence des orgues-enfances (1957)
à l’enseigne de la Lune, rue Montorgueil
Le cancer métastasé d’un réverbère, rue des Tournelles
l’or mélancolique des Parisii
Dans le hors-champ: la crue…1910
l’anneau du droit d’asile sur la porte de Notre-Dame
l’imagination est comme le soleil tant qu’elle ard
Saint-Lundi, patron occulte de Belleville!
Miss Kick, voyante…et aveugle, rue Mouffetard, en 1957
rouge sang comme au coeur
comme une étreinte impossible
Sur le pont Mirabeau, coule la Seine
sonnante et trébuchante: la monnaie factice du Cabaret
l’hypnose surréaliste de Robert Desnos
l’oeil occulte des eaux profondes de Belleville
À une passante…(Et Brassaï, Baudelaire)
Dans le Pigalle interlope des fins de partie, la Môme-bijou trinque avec le temps
“la Souterraine” de la banque de France où dort l’Or national des alchimies ensorcelées du Capital
Les fantômes de la Guillotine métamorphosés en tours de prestidigitation à l’aube de 1900
Les fantômes de la colonne de Juillet
Le Défenseur du Temps, Automate…et Don Quichotte (dans le beaubourg ancestral des Saltimbanques)
“La femme coupée en deux” dans l’entresort fantastique du Docteur Lynn, en 1879 aux Champs-Élysées
…à la croisée des chemins
L’emblèle de Gilles Corrozet, premier historien de Paris, au XVIème s.
Apparition ou rémanence: la Môme Bijou, étoile filante de l’avant-guerre dans l’oeil interlope de Brassaï
En 1913, la rue de la parcheminerie
Sur le pont du Caroussel en 1852, les enfants d’Hermès, ces fantômes…
À Montmartre, en 1900, l’attente contemplative
Le grimoire des poètes qui se sont succédés sur les tables du Cabaret du Lapin Agile, à Montmartre
Aux portes de Paris, les montreurs d’ours
à l’Ouest, la rue de l’Ouest, à l’aube en 1970
le Paris magique de Georges Méliès
l’énigme du tarot de Jacques Viéville, maître cartier à Paris vers 1650
Derrière les barricades, la place des fêtes
Les surréalistes au désert de Retz
le décor est le spectacle
L’autome crépusculaire de Toulouse-Lautrec au Moulin-Rouge
“Toi qui a passé les épreuves…tu entres dans le rêve”-la rue du Figuier en 1924 dans le sillon d’Atget
Mouna Aguigui, prince de Beaubourg, roi des Saltimbanques
La Cour des Miracles…juste à côté,dans le hors-champ
Le vent d’Est souffle sur les faubourgs qui sont encore la campagne, au XVIIème s.
le sort forain des cavalcades