Le célèbre inconnu du Pont des arts, maître du silence des orgues-enfances (1957)
l’imagination est comme le soleil tant qu’elle ard
Le vent d’Est souffle sur les faubourgs qui sont encore la campagne, au XVIIème s.
La Cour des Miracles…juste à côté,dans le hors-champ
L’emblèle de Gilles Corrozet, premier historien de Paris, au XVIème s.
à l’enseigne de la Lune, rue Montorgueil
Le grimoire des poètes qui se sont succédés sur les tables du Cabaret du Lapin Agile, à Montmartre
En 1913, la rue de la parcheminerie
la redondance du faubourg…du Temple
Le temps passe…le souvenir reste
Via Crucis et Montmartre… ce Golgotha
l’anneau du droit d’asile sur la porte de Notre-Dame
Le dieu Horus sur l’épaule du temps qui passe… dans le regard captif de Doisneau en 1950
l’oeil occulte des eaux profondes de Belleville
le décor est le spectacle
Miss Kick, voyante…et aveugle, rue Mouffetard, en 1957
comme une étreinte impossible
La voyante automate de Pigalle
rouge sang comme au coeur
l’enseigne la plus ancienne, toujours à flot
à l’Ouest, la rue de l’Ouest, à l’aube en 1970
la Vestale du Père-Lachaise
À Montmartre, en 1900, l’attente contemplative
…à la croisée des chemins
Apparition ou rémanence: la Môme Bijou, étoile filante de l’avant-guerre dans l’oeil interlope de Brassaï
“le vin du Château-Tremblant monte à la tête du rêveur et lui ramone les idées “-Quai de l’Oise, vers 1960.
Dans le Pigalle interlope des fins de partie, la Môme-bijou trinque avec le temps
le baptême mythique de Paris par Gargantua
Belleville en 1844: l’orée de la forêt…
“la Souterraine” de la banque de France où dort l’Or national des alchimies ensorcelées du Capital
Sainte-Catherine, proue secrète du Sentier
à l’enseigne d’un marchand de vin du faubourg-Saint Antoine
Les surréalistes au désert de Retz
le vendeur de verres et d’alambics
Au matin du 20 Novembre 1903, les regards levés vers le ciel au passage du Ballon “le Jaune”
Les fantômes de la Guillotine métamorphosés en tours de prestidigitation à l’aube de 1900
Le phénix alchimique sur la rosace de Notre-Dame
Le cancer métastasé d’un réverbère, rue des Tournelles
Excès de vitesse!…en 1960
sonnante et trébuchante: la monnaie factice du Cabaret
la vièle fantôme du boulevard
Les fantômes de la colonne de Juillet
l’hypnose surréaliste de Robert Desnos
Les chiens aboient…La caravane passe… 60 rue de turenne
Sur le pont du Caroussel en 1852, les enfants d’Hermès, ces fantômes…
L’Arlequin anachronique du Montmartre de Picasso
Le Défenseur du Temps, Automate…et Don Quichotte (dans le beaubourg ancestral des Saltimbanques)
L’enseigne parlante de la maison de l’alchimiste, 51 rue de Montmorency
Sur le pont Mirabeau, coule la Seine
L’étoile filante…des Mages et des Poètes
Saint-Lundi, patron occulte de Belleville!
Au pied des gibets… fleurissent les Mandragores (le spectre de Villon, la kabbale de Brassaï)
“La femme coupée en deux” dans l’entresort fantastique du Docteur Lynn, en 1879 aux Champs-Élysées
la barque des premiers Nautes, l’Isis des premières proues
Dans le hors-champ: la crue…1910
“Toi qui a passé les épreuves…tu entres dans le rêve”-la rue du Figuier en 1924 dans le sillon d’Atget
le sort forain des cavalcades
un palais chinois avant les Buttes-Chaumont
Mouna Aguigui, prince de Beaubourg, roi des Saltimbanques
L’autome crépusculaire de Toulouse-Lautrec au Moulin-Rouge
l’Isis des premiers Nautes, l’Aphrodite des réveils
La Dive Bouteille…il n’y a pas si longtemps encore au 68 boulevard Richard Lenoir
l’énigme du tarot de Jacques Viéville, maître cartier à Paris vers 1650
à l’origine….c’était la fin
le Paris magique de Georges Méliès
À une passante…(Et Brassaï, Baudelaire)
Derrière les barricades, la place des fêtes
l’or mélancolique des Parisii
à la santé de la Goulue dans les faubourgs viticoles de Montmartre
Des pavés de bois pour pallier la crue, en 1910, rue Bonaparte
à l’ombre filante des Filous
Aux portes de Paris, les montreurs d’ours