…à la croisée des chemins
la Vestale du Père-Lachaise
le baptême mythique de Paris par Gargantua
à l’Ouest, la rue de l’Ouest, à l’aube en 1970
le sort forain des cavalcades
l’imagination est comme le soleil tant qu’elle ard
sonnante et trébuchante: la monnaie factice du Cabaret
À une passante…(Et Brassaï, Baudelaire)
La Dive Bouteille…il n’y a pas si longtemps encore au 68 boulevard Richard Lenoir
Aux portes de Paris, les montreurs d’ours
Miss Kick, voyante…et aveugle, rue Mouffetard, en 1957
“Toi qui a passé les épreuves…tu entres dans le rêve”-la rue du Figuier en 1924 dans le sillon d’Atget
La Cour des Miracles…juste à côté,dans le hors-champ
À Montmartre, en 1900, l’attente contemplative
“la Souterraine” de la banque de France où dort l’Or national des alchimies ensorcelées du Capital
l’Isis des premiers Nautes, l’Aphrodite des réveils
Le célèbre inconnu du Pont des arts, maître du silence des orgues-enfances (1957)
Les fantômes de la colonne de Juillet
à la santé de la Goulue dans les faubourgs viticoles de Montmartre
Le vent d’Est souffle sur les faubourgs qui sont encore la campagne, au XVIIème s.
L’étoile filante…des Mages et des Poètes
Sur le pont Mirabeau, coule la Seine
Le phénix alchimique sur la rosace de Notre-Dame
à l’ombre filante des Filous
“La femme coupée en deux” dans l’entresort fantastique du Docteur Lynn, en 1879 aux Champs-Élysées
l’enseigne la plus ancienne, toujours à flot
le vendeur de verres et d’alambics
l’oeil occulte des eaux profondes de Belleville
Apparition ou rémanence: la Môme Bijou, étoile filante de l’avant-guerre dans l’oeil interlope de Brassaï
Le cancer métastasé d’un réverbère, rue des Tournelles
Le Défenseur du Temps, Automate…et Don Quichotte (dans le beaubourg ancestral des Saltimbanques)
Dans le hors-champ: la crue…1910
l’anneau du droit d’asile sur la porte de Notre-Dame
à l’enseigne d’un marchand de vin du faubourg-Saint Antoine
La voyante automate de Pigalle
Les fantômes de la Guillotine métamorphosés en tours de prestidigitation à l’aube de 1900
Des pavés de bois pour pallier la crue, en 1910, rue Bonaparte
Belleville en 1844: l’orée de la forêt…
l’or mélancolique des Parisii
rouge sang comme au coeur
la barque des premiers Nautes, l’Isis des premières proues
Au matin du 20 Novembre 1903, les regards levés vers le ciel au passage du Ballon “le Jaune”
Le temps passe…le souvenir reste
l’énigme du tarot de Jacques Viéville, maître cartier à Paris vers 1650
le Paris magique de Georges Méliès
L’autome crépusculaire de Toulouse-Lautrec au Moulin-Rouge
Sur le pont du Caroussel en 1852, les enfants d’Hermès, ces fantômes…
le décor est le spectacle
Le dieu Horus sur l’épaule du temps qui passe… dans le regard captif de Doisneau en 1950
Dans le Pigalle interlope des fins de partie, la Môme-bijou trinque avec le temps
Via Crucis et Montmartre… ce Golgotha
Excès de vitesse!…en 1960
Les surréalistes au désert de Retz
Sainte-Catherine, proue secrète du Sentier
L’enseigne parlante de la maison de l’alchimiste, 51 rue de Montmorency
Derrière les barricades, la place des fêtes
un palais chinois avant les Buttes-Chaumont
Mouna Aguigui, prince de Beaubourg, roi des Saltimbanques
comme une étreinte impossible
à l’origine….c’était la fin
En 1913, la rue de la parcheminerie
L’Arlequin anachronique du Montmartre de Picasso
à l’enseigne de la Lune, rue Montorgueil
Les chiens aboient…La caravane passe… 60 rue de turenne
“le vin du Château-Tremblant monte à la tête du rêveur et lui ramone les idées “-Quai de l’Oise, vers 1960.
la redondance du faubourg…du Temple
L’emblèle de Gilles Corrozet, premier historien de Paris, au XVIème s.
Saint-Lundi, patron occulte de Belleville!
la vièle fantôme du boulevard
l’hypnose surréaliste de Robert Desnos
Au pied des gibets… fleurissent les Mandragores (le spectre de Villon, la kabbale de Brassaï)
Le grimoire des poètes qui se sont succédés sur les tables du Cabaret du Lapin Agile, à Montmartre